Hans Fallada : Seul dans Berlin

Présentation de l'editeur

Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. De Seul dans Berlin, Primo Levi disait, dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était " l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie ". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité

 Les points de vue de Mister Twils !!

Roman ? Livre d'histoire ? Ce qui est sur, c'est qu'au sein même de la bête, des hommes et des femmes ont luttés. Ils n'étaient pas nombreux mais ils étaient là ... et le plus souvent seul ... seul sans trop savoir quoi faire tant la bête étaient immense, lâche et sans pitié. Seul dans Berlin, c'est une histoire terrible ou, on le sait, toutes les parties sont perdu d'avance. Mais quitte à en finir, autant mourir dignement, en Homme et non en Monstre Hideux. Dur dur de se remettre d'une lecture pareil ... Indispensable également pour avoir une idée de ce qu'etait cette vie puante à l'intérieure des entrailles sordide du monstre nazi .On comprend mieux pourquoi, en 39-45, il était difficile de rester "saint d'esprit" ... Des moments forts, inoubliable, terrifiant ... Pour ne jamais oublier que, parfois, la bête sommeil encore nous => Le Pen au second tour en France : Le Mal absolu est encore possible ... Ne l'oublions jamais !!